Humeurs Économiques
Humeurs Économiques
Didier Lebouc
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Introduction : déchiffrer les mutations

Face au monde qui bouge, mieux vaut penser le changement, que changer le pansement …

Francis Blanche

  • Combien coûte une loi ?
  • Pourquoi autant de déficit public ?
  • Un cheval sous Louis XV était-il moins cher qu’une voiture aujourd’hui ? Et la nourriture ?
  • Pourquoi le livre électronique va-t-il devenir irrésistible ?
  • Un monde sans droits d’auteur ni brevets est-il possible ?

Quelques unes des interogations qui composent ce livre.

L’économie, avec ou sans É majuscule, au singulier comme au pluriel, a une influence prépondérante sur nos vies.

Les médias s’en font d’ailleurs massivement l’écho en nous abreuvant de chiffres et d’informations brutes. Malheureusement, trop souvent, la prise de recul et la mise en référence manquent.

Trouvant rarement les réponses aux questions que je me pose, je me suis attelé à rechercher données et éléments permettant de les éclairer.

Afin de rester le plus possible concret, j’ai transcrit les chiffres astronomiques dont raffolent les économistes en valeurs proches de notre quotidien. Par exemple, les impôts collectés par l’état ne sont pas exprimés en milliards mais en euros par personne et par mois, comme nos salaires, nos bourses ou nos retraites.

Chaque billet d’Humeurs Économiques prend pour point de départ notre vie courante ou l’actualité et s’amuse à les décortiquer sous l’angle économique et dans la longue période. Cette méthode, d’apparence assez froide, possède l’avantage du regard détaché sur les changements qui nous touchent.

Sont abordés, tour à tour et avec un léger soupçon de mauvaise foi, les évolutions technologiques et sociétales, l’amélioration insoupçonnée de notre pouvoir d’achat au fil du temps et les coûts, souvent absurdes, de la machine étatique.

À l’instar du regretté Francis Blanche, je vous invite à penser (panser ?) le changement et, pourquoi pas, à en rire un peu.

La plateforme d’édition Leanpub facilite l’échange entre auteurs et lecteurs, aussi j’attends avec intérêt et impatience vos commentaires, réactions et suggestions.

Ce livre reprend, dans des versions remaniées et actualisées, des chroniques publiées entre 2011 et 2014 sur le blog Humeurs Mondialisées.

Quelques facettes de l’auteur

  • Gaucher
  • Daltonien
  • Époux et père de famille
  • Citoyen du monde
  • Français et tunisien de cœur
  • Ingénieur de formation et, parfois, de profession
  • Acteur consentant et énervé de la globalisation
  • Spectateur du Tour de France
  • Blogueur autoproclamé
  • Écrivain épisodique
  • Aux intérêts multiples et souvent contradictoires : innovation, Tunisie, France, généalogie, écriture, humour, histoire, web, philatélie, projets, révolutions, agilité, langue(s), économie, chroniques, sourire …
  • Contribuable invétéré, abonné à l’électricité et à la redevance télévisuelle mais pas au gaz
  • Et bien plus encore …

Mutations

 

Fileur éternel des immobilités bleues, je regrette l’Europe aux anciens parapets !

Arthur Rimbaud

Généalogie de la croissance

Économie, démographie et leur cortège de statistiques sont souvent des sujets difficile à illustrer. Afin de contourner cet écueil, j’ai demandé à mes ancêtres de me prêter la main pour raconter, à leur manière, la formidable amélioration des conditions de vie en France durant les 200 dernières années.

Joseph-Armand Lebouc, mon arrière-arrière-grand-père paternel, le grand-père de mon grand-père, naît en 1818 au sein d’une famille de “cultivateurs” dans une ferme du village de Landivy au nord-ouest de la Mayenne.

Trois ans plus tôt, à la chute de Napoléon Ier, Louis XVIII avait restauré la monarchie après les épisodes mouvementés et sanglants de la Révolution Française et du Premier Empire.

Malgré le poids des guerres napoléoniennes, la France est, en ce temps-là, un des pays les plus économiquement avancés. Le PIB moyen par habitant y atteint la somme faramineuse de 1 100 € par personne et par an, 3 € par jour, le niveau de vie actuel du Kenya ou du Bénin. De nos jours, une quinzaine d’états n’a pas encore rejoint le niveau de vie français d’alors.

En 1818, quatre pays font toutefois nettement mieux que la France : l’Allemagne et les USA (1 400 €/an/habitant), les Pays-Bas (1 800 €/an/habitant) et la Grande Bretagne dont le décollage industriel a débuté à la fin du dix-huitième siècle (2 100 €/an/habitant).

A sa naissance, mon aïeul était doté d’une espérance de vie de 39 ans, un quasi record mondial, 14 ans de plus qu’en Afrique noire et en Inde. Aujourd’hui, en Sierra Leone et au Lesotho, les deux pays en queue du peloton démographique, le nouveaux nés devraient vivre en moyenne dix ans plus longtemps que ceux de la France de Louis XVIII.

En 1862, année de la publication des Misérables de Victor Hugo, Joseph-Armand Lebouc et son épouse Vitaline Fourel, “cultivateurs” comme leurs parents, donnent naissance à mon arrière-grand-père Joseph-Pierre Lebouc à Saint-Ellier du Maine, village mayennais à proximité de Landivy.

Le Second Empire est à son apogée et l’essor industriel bat son plein. Le très moustachu Napoléon III règne sur une France dont le niveau de vie de 2 100 €/habitant/an (6 € quotidiens) est pratiquement le double par rapport au Premier Empire. Inde, Moldavie, Nicaragua et Vietnam ont, de nos jours, un PIB par habitant comparable.

L’espérance de vie, 43 ans, a progressé nettement moins vite que l’économie. Joseph-Pierre Lebouc se placera d’abord comme domestique dans l’ouest de la France. En 1886, comme beaucoup d’autres provinciaux, il “montera à Paris” où il sera boulanger puis patron de bistrot. Cette dernière profession, très addictive, eut raison de ses neurones qui lâchèrent définitivement en 1906.

Le café Lebouc, rue de Vaugirard à Paris, vers 1900. Devant la porte, Joseph-Pierre Lebouc et son épouse Constance Beaujardin posent avec leurs enfants Robert et Pierre, mon grand-père.

Le café Lebouc, rue de Vaugirard à Paris, vers 1900. Devant la porte, Joseph-Pierre Lebouc et son épouse Constance Beaujardin posent avec leurs enfants Robert et Pierre, mon grand-père.

Mon grand-père, Pierre Lebouc, voit le jour à Paris en 1895 dans une France secouée par l’affaire Dreyfus et présidée par le très libidineux Félix Faure. Le 28 décembre, alors que Pierre Lebouc n’est âgé que de 6 jours, les frères Lumière organisent, au Grand Café sur le Boulevard des Capucines, la première projection publique de cinéma.

Le PIB par habitant a continué à s’élever pour atteindre 2 800 € annuels (7.5 € journaliers), comme l’Indonésie, l’Irak et la Bolivie de 2011.

Malgré cette indéniable amélioration des conditions matérielles, l’espérance de vie, qui frise 45 ans, ne progresse guère. Mon grand-père, comme de nombreux poilus de sa “classe”, combattra sur de multiples fronts de la première guerre mondiale et sera gazé devant Verdun. Il deviendra ensuite “marchand de couleurs”, au cœur du vingtième arrondissement de Paris, jusqu’en 1957. Il s’est éteint en 1984.

Bernard Lebouc, mon père, naît à Paris en 1931, l’année de l’exposition coloniale de Vincennes. Au même moment, frappées par la crise mondiale, la Grande Bretagne frôle la banqueroute et l’Allemagne connaît la “résistible ascension” d’Hitler et du nazisme.

En une seule génération, le niveau de vie a bondi et dépasse 4 500 €/an/habitant (12 € par jour), le niveau d’aujourd’hui de l’Égypte, de l’Algérie et de l’Ukraine. Santé et hygiène, en nette amélioration, portent l’espérance de vie à 57 ans, valeur moyenne actuelle en Afrique sub-saharienne.

Mon père suivra des études d’ingénieur. Lorsqu’il les termine au milieu des années 1950, la France possède le PIB de la Tunisie de 2011 (5 600 €/an/habitant - 15 € quotidiens). Après un très long service militaire provoqué par les sinistres “événements d’Algérie”, Bernard Lebouc entamera une carrière dans l’industrie à laquelle a succédé, désormais, une retraite bien méritée. La Chine d’aujourd’hui, malgré sa vigueur économique hors normes, jouit du PIB de la France du début de la vie active de mon père à la fin des années 1950 (6 600 €/an/habitant - 18 € journaliers).

En 1961, Paris me voit apparaître alors que Charles de Gaulle, revenu aux affaires depuis 3 ans, peine à arrêter la guerre d’Algérie.

Entre la naissance de mon père et la mienne, le PIB français a presque doublé (8 000 €/an/habitant - 22 € par jour) et a rejoint le niveau du Brésil de Dilma Rousseff. L’espérance de vie, à 71 ans, n’a jamais aussi bien porté son nom, comme désormais au Maroc, au Guatemala ou en Azerbaïdjan.

En 1988, c’est au tour de ma fille de rejoindre notre sympathique planète alors que Citroën ferme son usine de Levallois et que François Mitterrand inaugure le Revenu Minimum d’Insertion et la Pyramide du Louvre.

Durant les fameuses “trente glorieuses”, la croissance économique a été échevelée, le niveau de vie frise 50 € quotidiens par habitant (17 500 €/an), comme maintenant dans les micro-états du Golfe Persique ou la République Tchèque. L’espérance de vie, 77 ans, continue à croître, à l’instar du Mexique ou de l’Albanie contemporains.

En 2011, le PIB de la France a atteint 22 500 €/an/habitant, plus de 60 € journalier, soit à peu près autant qu’au Japon, 15% en dessous des pays rhénans et un tiers de moins qu’en Amérique du Nord. Cinq timbres-poste - Hong Kong, Norvège, Luxembourg, Singapour et Macao - s’étaient échappés du groupe de tête et dépassaient l’Hexagone d’un facteur compris entre 1.5 et 2.5.

L’espérance de vie française culminait à 82 ans, à peine plus qu’à Cuba ou en Slovénie.

Rendez-vous dans une grosse vingtaine d’années pour la prochaine étape de ce périple dans le temps !

Généalogiquement votre

Le principe de cette généalogie économique et démographique provient d’une conférence TED donnée par Hans Rosling en 2007 intitulée “idées nouvelles sur la pauvreté”. L’orateur y bouscule joyeusement nos partis pris sur les pays dits “en développement” et le final vaut très largement son pesant de cacahuètes.

Je recommande aussi la visite du site Gapminder créé par Hans Rosling qui est la source des chiffres cités ci-dessus. Vous y trouverez, en ligne, un superbe outil, très facile d’utilisation, permettant de visualiser, et donc de ressentir, de très nombreuses statistiques économiques depuis 1800 jusqu’à aujourd’hui.

Les données historiques de PIB moyen par habitant sont déterminées suivant la méthode dite de “parité de pouvoir d’achat”. Elles sont fournies par Gapminder en dollars américains de 2011. Pour plus de précisions, se reporter à la documentation de Gapminder. Le taux de change retenu est de 0.75 € pour 1 US $ et les valeurs ont été arrondies pour plus de lisibilité.

Les prix au fil du temps

 

Moi j’en fais le prix, veux-tu le connaître ? Moi j’en fais le prix, n’en sois pas surpris.

Marcelline Desbordes-Valmore

L’expression des prix et des coûts en heures ou jours de salaire d’un ouvrier qui sert de fil rouge à ce chapitre est inspirée du livre de Jean Fourastié & Béatrice Bazil “Pourquoi les prix baissent ?” (Editions Hachette 1984).

Canassons et chevaux fiscaux même combat

Jusqu’à l’invention du chemin de fer puis du moteur à explosion au XIXème siècle, le cheval était le seul mode de transport terrestre un tant soit peu efficace.

Si, du point de vue des performances, la voiture a surpassé sans conteste le canasson, en est-il de même sur le plan économique ? Je vous propose d’emprunter la machine à remonter le temps pour examiner cette question.

Vers 1750, dans la région de Rouen, alors que les techniques agricoles commençaient à évoluer et annonçaient la révolution industrielle, les salaires quotidiens des ouvriers s’établissaient à environ une demi livre pour 10 heures de travail, 6 jours par semaine.

Un cheval “d’entrée de gamme” coûtait alors entre 60 et 100 livres, soit 5 à 8 mois de revenu ouvrier.

En “haut de gamme”, un destrier avec la force et la prestance pour tirer un carrosse ou transbahuter un officier de cavalerie s’achetait entre 200 et 500 livres, c’est à dire de 1.5 à 3.5 années de travail d’un manœuvre.

Pour posséder un carrosse et sa motorisation équestre, il fallait disposer de 3 000 à 5 000 livres - 20 à 35 ans de labeur ouvrier - suivant que l’on se contentait d’un simple et familial “4 chevaux” ou d’un luxueux “6 chevaux”.

Les prix actuels des voitures ne diffèrent guère de ceux pratiqués pour les transports équestres sous le règne de Louis XV.

Renault vend ses Twingo - “4 chevaux fiscaux” - sensiblement 8 000 €, un peu plus de 5 mois de SMIC.

Les berlines s’étagent de 15 000 à 35 000 €, de 1 à 3 ans de salaire ouvrier.

Un Ferrari F12 Berlinetta et une Rolls-Royce Phantom qui valent respectivement 270 000 et 480 000 € - 22 et 40 ans de smicard - s’alignent peu ou prou sur le niveau des carrosses de l’ancien régime.

Si le cheval se compare à l’automobile au niveau de l’investissement, il manque de compétitivité en ce qui concerne les frais de fonctionnement. Le meilleur ami de l’homme doit se nourrir tous les jours même s’il reste au garage, pardon à l’écurie. De surcroît, malgré une puissance musculaire que seuls quelques cyclistes professionnels au mieux de leur forme pharmaceutique réussissent à égaler, un bourrin ne peut guère parcourir plus de 30 kilomètres quotidiens. A l’inverse, une voiture ne consomme que si l’on s’en sert et son rayon d’action n’est limité que par l’épuisement de son conducteur.

Au XVIIIème siècle, suivant l’abondance des récoltes, la ration journalières de paille ou d’avoine pour un canasson valait entre 0.1 et 0.3 livre, soit de 2 à 6 heures de travail ouvrier.

Désormais, une petite voiture nécessite à peu près 2 litres d’essence pour un déplacement de 30 km, soit grosso modo 3 € ou 30 minutes de SMIC, 4 à 12 fois moins qu’un cheval au siècle des Lumières !

Turfico-lasagniquement votre

Les données anciennes proviennent du livre “Salaires et revenus dans la généralité de Rouen au XVIIIème siècle comparés avec les dépenses” publié en 1886 par A. Lefort et reproduit sur le site archive.org.

Coûts d’état

 

Personne en la vie n’est satisfait de son état

Jean de la Fontaine

Les chiffres utilisés dans ce chapitre, notamment dans les quatre premiers billets intitulés “tout savoir …”, ont été obtenus par recoupement et surtout recalcul de données présentées dans divers documents officiels en provenance des ministères des finances et du budget, de l’INSEE, du parlement, de la sécurité sociale et de la cour des comptes.

Les valeurs ont été volontairement arrondies pour plus de lisibilité.

Combien coûte une loi ?

Bien que viscéralement attaché à la démocratie représentative, je suis pourtant au regret de constater que les parlementaires français coûtent une fortune et produisent peu ! Jugez sur pièces.

Le budget de l’institution législative est exorbitant et sans contrôle. L’assemblée nationale et le sénat étant, d’après la constitution, les seuls représentants légitimes du peuple souverain, ces deux chambres jouissent d’une autonomie financière absolue.

Nos 925 parlementaires s’octroient donc pour leur fonctionnement annuel 860 millions d’Euros, 900 000 € par élu, 13 € par français !

Cette année, les dépenses du parlement représenteront à peu près autant que l’ensemble des Peugeot 207 vendues neuves en France en 2012.

Ce petit milliard d’Euros finance une production anémique. Peu ou prou, chaque année, une centaine de textes législatifs est adoptée. Toutefois, 40% d’entre eux sont des ratifications de conventions internationales négociées par le ministère des affaires étrangères. Dans ce cas, la loi comporte un article unique autorisant le gouvernement à signer un traité. Les textes réellement fabriqués et débattus à l’assemblée nationale et au sénat sont annuellement de l’ordre de 60, environ un par semaine.

Une règle de trois rapide valorise donc nos lois à 15 millions d’Euros l’unité.

En moyenne, chaque loi - y compris le filandreux texte budgétaire de la loi de finance - comporte 60 articles et 11 500 mots. Par an, chaque parlementaire émet donc 4 articles législatifs, soit 750 mots, à peine plus qu’une seule chronique de ce blog ! Tout mot officialisé par nos parlementaires coûte aux contribuables 1.25 €.

Le comble est que beaucoup des lois votées au parlement sont inapplicables en l’état. Députés et sénateurs ont une propension forte à ne jamais finir leur travail et à déléguer les détails - appelés plaisamment modalités d’application - au pouvoir exécutif qui devra compléter le texte législatif par des décrets. Chaque loi renvoie habituellement 15 fois à des décrets.

Dans un cas sur deux, histoire de lutter contre le chômage, le législateur exige du gouvernement qu’il consulte le conseil d’état avant la promulgation d’un décret. Toutefois, l’exécutif n’est légalement tenu ni de suivre, ni même de publier les avis de la haute juridiction administrative qui, pourtant, emploie de l’ordre de 300 fonctionnaires à relire les brouillons de la bande à François Fillon ou à Jean-Marc Ayrault.

Dans notre situation actuelle de chômage massif, de déficit public abyssal et de hausse des prélèvements, les partis politiques des deux bords seraient bien inspirés de réviser leurs pratiques, d’améliorer leur efficacité et de diminuer leurs coûts qui sont d’abord les nôtres. S’ils ne savent pas comment s’y prendre, je peux leur présenter d’excellents spécialistes des méthodes industrielles.

Politico-productivement votre

Les chiffres cités ont été obtenus par recoupement de multiples documents des sites de l’assemblée nationale, du sénat, du conseil d’état et du ministère du budget français.

Inutile de préciser qu’aucune synthèse officielle claire n’existe sur la productivité du parlement. Seul le rapport d’activité 2011 de l’assemblée nationale rassemble et résume une quantité honorable de données.

Le contenu des lois en articles, mots et renvois à des décrets a été obtenu par sondage dans le recueil des lois définitivement adoptées entre octobre et décembre 2008. Malgré son budget colossal, depuis cette date, le parlement ne publie plus de récapitulatif de ses travaux.

Les immatriculations de voitures neuves se trouvent sur le site du Comité des Constructeurs Français d’Automobiles.

Du même auteur

 

Le véritable auteur d’un livre est celui qui le fait publier.

Jules Renard

Quelque part dans l’éther

Contributions à la déforestation

Au cœur de la toile

Remerciements

Écrire est une aventure individuelle incroyablement collective. Mes remerciements les plus vifs à tous ceux qui m’ont accompagné dans ce voyage hasardeux et m’ont alimenté en idées, contradictions, corrections et énergie.

  • Stéphène, l’étincelle initiale.
  • Les fidèles supporters, détonateurs et aiguillons : Afef, Arezki, Benoît, Bernard, Fabien, François, Karim, Jean, Jean-Claude, Jean-Philippe, Laurence, Laurent, Mahesh, Martine, Myriam, Pierre, Pierluigi, Régis, Roberto, Roland, Wafa, Zied (les deux !).
  • Les twittonautes @Arabeman2012, @lamericaprod, @MarieMargaux1, @Mikael159 et @SamirDao.
  • Patrick C. grâce à qui j’ai cherché sur Google, longtemps après notre première rencontre, les mots “lean publisher”.
  • Leanpub.com, accueillante plateforme lean d’édition en ligne.

Coups de pouce

Certains des mes contemporains, beaucoup plus courageux que moi, au lieu de commenter l’économie, préfèrent la développer. C’est le cas des cinq entreprises ci-après dont je vous recommande les produits ou services :